Dernier en date des films de Eastwood. A la rencontre de la victoire par l’Afrique du Sud de la coupe du monde de rugby de 1995, un an après l’élection de Nelson Mandela.J’ignore absolument – et de mon point de vue ce n’est pas très important – si tout ce que raconte Eastwood est historiquement juste. Mais je pense que le fond de vérité est très réelle et notamment l’intuition qu’a eu Mandela de l’importance à ce moment là du pouvoir fédérateur du sport, pour son pays.
Je retiendrai simplement ceci :
- Le film est une leçon de « management » qui vaut toute les formations du monde : fixer des objectifs et faire en sorte surtout que chacun y adhère… à méditer (petite vacherie pour tout dire à l’encontre de tous ceux qui ont des prétentions de ce coté sans aucun talent; on me dit que ça fait du monde …)
- Morgan Freemann habite le rôle de Mandela et porte magistralement le film
- Enfin, certes Clint Eastwood a souvent était plus « rigoureux » dans sa narration, mais quelle leçon tout de même: il suffit simplement de rappeler que l’on est pris par une histoire sportive vieille de 15 ans qui ne devrait concerner que les inconditionnels du jeu… qui surtout nous attire vers d’autres rives. Deux plans suffisent : le premier qui montre des blancs jouant au rugby sur un terrain impeccable et des noirs jouant au foot dans un terrain vague; le dernier du film qui montre des noirs jouant dans un terrain vague au … rugby. Peu de chose et tant à la fois.
Chapeau l’artiste.