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Cy Twombly
Le Pompidou présente une retrospective monographique dédiée à Cy Twombly. Les curateurs ont fait le choix d’une présentation chronologique des oeuvres, organisée, selon eux, autour de trois temps forts, Nine Discourses on Commodus (1963), Fifty Days at Iliam (1978) et Coronation of Sesostris (2000). Toutefois les sculptures et photographies sont traitées à part. Quelques rares documents sont présentés à la fin.
Choisir une présentation chronologique, c’est choisir d’éclairer l’oeuvre par son histoire, son déroulement; c’est raconter l’histoire de l’artiste au public qui vient . Voici l’histoire racontée par les panneaux dans l’exposition – en italique le texte est sité:
Twombly fait preuve dès les années 50 d’une maturité précoce. Il sort du Black Mountain College où il côtoie la fine fleur de l’avant-garde américaine. Il part à 24 ans avec Rauschenberg en Europe et Afrique du Nord, en revient en 53 et réalise rapidement ses toiles blanches couvertes d’écritures – et non de Graffiti, puisqu’il n’aimait pas le mot, nous dit-on. D’emblée il s’agit d’oeuvres d’exceptions. Mais Léo Castelli refuse pourtant de les exposer.
En 57, Twombly retourne en Italie pour retrouver une amie, Betty Stokes et lui fait cadeau d’une série de huit dessins à la craie. Il s’agit encore d’oeuvres d’exception.
Il épouse en 59 Luisa Tatiana Franchetti et s’installe à Rome dans un quartier d’intellectuels et change de technique abandonnant la peinture industrielle, fluide et visqueuse, au profit de la peinture à l’huile en tube.
Il peint entre 60 et 62 des peintures charnelles, qui conservent la mémoire sensuelle des chaudes nuits romaines.
En 1963, il consacre un cycle à l’empereur Commode en échos à l’assassinat de Kennedy (?). L’oeuvre montrée à New York chez Castelli, est éreintée par la critique et sera vendue à un industriel Italien puis au Guggenheim Bilbao.
Après Eros, Twombly se consacre à Thanatos, notamment avec Achilles Mourning the Death of Patroclus, Vengeance of Achilles et le triptyque Ilium possédé un temps par Pinault.
En 66 en réaction (?) aux tendances minimales et conceptuelles qui émergent aux Etats Unis dans les années 60, Twombly entame une nouvelle séquence de peintures remarquables par leur austérité. Il expose à Turin puis chez Castelli et échange une oeuvre de cette série avec Warhol
Pendant toutes ces années ils réalisent des sculptures, assemblages et hybridations, badigeonnées de blanc. « La peinture blanche est mon marbre », déclare-t-il dans une interview.
Il pratique aussi la photographie. Le format carré du Polaroïd lui permet de développer sa propre identité photographique. Ses clichés rappellent les lieux où il vécut, son goût pour la sculpture, les fleurs et les végétaux.
En 75 il acquiert une nouvelle maison à Rome. Il lit Homère et entame le cycle des dix toiles de Fifty Days at Iliam, le A remplaçant le u d’Ilium en référence à Achille, héros clé d’oeuvres de 1962. L’oeuvre n’est à nouveau visible que depuis 1989, grâce à son acquisition par le Philadelphia Museum of Art. C’est sa première présentation en Europe.
Il entreprend le vaste cycle Coronation of Sesostris, où s’entremêlent par fragments les références à Sésostris Ier, aux poètes antiques Sappho et Alcman ainsi qu’à la poétesse contemporaine Patricia Waters.
Enfin au milieu des années 2000, il reprend une série consacrée à Bacchus, en lien (?) avec la guerre en Irak, utilisant de la peinture rouge, évocatrice du sang ou du vin, qu’il laisse couler librement sur les immenses toiles beiges. La première série sur ce thème est exposée chez Gagosian en 2005
Les auteurs de ces textes n’ont pas hésité à répéter plusieurs fois les mêmes motifs : oeuvre d’exception revient deux fois, au début de l’expo; le Black Mountain College de même, au début et à la fin, par exemple. Et à noyer le propos de détails : le couple Di Robilant a eu son premier enfant en 57. Kennedy est mort en 1963 à Dallas. La guerre en Irak sévit en 2005. David Whitney possédait un loft à Canal Street dans les années 60, Alexander Pope a bien traduit Homère au XVIIIe siècle, La galerie Gagosian est sur Madison Avenue en 2005… Sans oublier des tournures de phrases bien maladroites qui font passer l’histoire du monde pour l’anecdote de la carrière du peintre – soyons modeste : alors que Kennedy est assassiné à Dallas (vous l’ignoriez ?), notre « immense » artiste crée et plus loin alors que sévit la guerre en Irak…
Je suis sorti de là en me posant cette question : Est-ce vraiment une exposition consacrée à Cy Twombly ?
Twombly était gay. Son voyage au Maroc avec Rauschenberg fut tout sauf un trip touristique en dromadaire. Sa recherche concernant la littérature antique grecque et romaine porte en grande partie sur sa fascination pour une culture où les catégories, gay, hétéro, … n’avaient tout simplement pas de sens et certainement pas celui projeté par la société hyper machiste des années 50, celles des pin-up et de John Wayne. Le thème de Patrocle et Achille, par exemple, est une tentative pour suggérer cette « approche » de la culture grecque antique.
Le « graffiti » est issu de ses expériences de cryptographie dans l’armée. Si il en nie le lien avec ces textes partout présents sur les lieux de plaisirs, même les plus sordides, le rapport métaphorique est pourtant évident et le « discours » porté similaire. L’échec de l’exposition chez Castelli en 1964, Nine Discourses on Commodus, serait en grande partie du, selon Nicolas Cullinan, à l’article « folle » que Vogue US consacra au palais de Twombly à Rome … La forme de l’oeuvre est également en cause certes, son esthétique « trop européenne » très travaillée et classique étant en décalage avec le pop art et le minimalisme qui s’imposent alors.

Bref, le Pompidou a mis Twombly au placard. Je n’ose imaginer ce que serait une exposition Félix González-Torres subissant le même traitement …
Il faut donc refaire le parcours en récrivant l’histoire, en faisant le travail que les curateurs ont été incapables de mener à bien, à moins qu’ils n’en aient été empêchés.
J’ai l’espoir de revoir tout ça dans un contexte moins attentif au bottin mondain, moins snob et pédant et plus compréhensif de la force et de la beauté de l’oeuvre, de son contexte et de ses sources d’inspiration (oublier de mentionner Poussin dans un musée français présentant Empire of Flora, tient de l’exploit; ignorer les textes de Barthes, du crime). Revoir tout ça dans une exposition qui aurait un propos, elle. Car je ne vais pas seulement regarder de jolies choses accrochées aux cimaises; les kermesses sont là pour ça. Mais pour m’instruire, pour me délecter, me nourrir. Raté, malgré Twombly.
Textes de l’exposition
Les années 1950 témoignent de la maturité précoce de Cy Twombly, jeune peintre originaire de Lexington, dans le sud des États-Unis. À peine sorti du Black Mountain College, université libre expérimentale de Caroline du Nord, où il côtoie la fine fleur de l’avant-garde américaine, il s’embarque, à 24 ans, pour l’Europe et l’Afrique du Nord en compagnie de Robert Rauschenberg. À son retour à New York à la fin du printemps 1953, il réalise ses premières œuvres d’envergure, dont la sonorité des titres évoque des villages et sites archéologiques marocains. Naissent ensuite les toiles blanches couvertes d’écritures — Cy Twombly n’affectionnait pas le terme «graffiti» dont la critique les a affublé, à connotation triviale. Le chef-d’œuvre de la décennie est sans conteste la série de peintures blanches réalisées en 1959 à Lexington, que Leo Castelli refuse pourtant d’exposer. L’économie de moyens est poussée à l’extrême, en un mélange de peinture industrielle blanche et de mine de plomb. L’austérité du langage pictural en fait des œuvres d’exception.
Au cours de l’été 1957. Cy Twombly retourne en Italie pour rendre visite à son amie Betty Stokes, l’épouse d’Alvise Di Robilant, qui vient de donner naissance à leur premier enfant. Le couple Robilant habite alors Grottaferrata, où Cy Twombly photographie Betty à plusieurs reprises. Lors de ce séjour, il réalise notamment une suite de huit dessins à la craie de couleur dont il lui fait cadeau. L’un d’eux fut malheureusement extrait de l’ensemble qui ne compte plus actuellement que sept dessins. Leur écriture nerveuse et leurs couleurs vives en font des œuvres d’exception.
Après son mariage avec Luisa Tatiana Franchetti, célébré à New York le 20 avril 1959, Cy Twombly s’installe à Rome dans un appartement situé via di Monserrato, quartier d’intellectuels. Le couple fait de cette demeure sa résidence principale. À cette époque, Twombly vient d’abandonner la peinture industrielle, fluide et visqueuse, au profit de la peinture à l’huile en tube, aux propriétés diamétralement opposées.
Entre 1960 et 1962, il réalise quelques-unes de ses peintures les plus charnelles. Empire of Flora en est un exemple éloquent. Des fragments de corps épars, féminins comme masculins, parsèment les toiles qui semblent conserver la mémoire sensuelle des chaudes nuits romaines.
Fin 1963, alors que John F. Kennedy est assassiné à Dallas, Cy Twombly consacre un cycle de neuf peintures à l’empereur romain Commode (161—192), décrit comme cruel et sanguinaire. L’artiste traduit le climat de violence du règne de l’héritier de Marc-Aurèle, marqué par la terreur et les exécutions. Exposé à la galerie Leo Castelli à New York au printemps 1964, le cycle reçoit un accueil extrêmement défavorable de la part de la critique. Le public new-yorkais, qui s’enthousiasme alors pour le minimalisme naissant, comprend mal le génie pictural de Cy Twombly et sa capacité à transcrire sur la toile les phases psychologiques complexes qui marquèrent la vie et la mort de l’empereur romain, qui était incapable de régner sans avoir recours à l’assassinat. À l’issue de l’exposition, Cy Twombly récupère les œuvres du cycle « Commodus » qui fut vendu à un industriel italien, puis acquis en 2007 par le musée Guggenheim de Bilbao.
Après avoir réalisé une série de peintures placées sous le signe d’Éros à l’aube des années 1960, Twombly se tourne dès 1962 vers Thanatos, personnification de la Mort. Ce virage trouve une expression paroxystique dans les deux premières méditations portant sur la guerre de Troie auxquelles se livre l’artiste: Achilles Mourning the Death of Patroclus et Vengeance of Achilles. Cy Twombly y donne forme à la douleur puis à la vengeance d’Achille suite à la mort de Patrocle dans cet ensemble exceptionnellement réuni pour l’exposition. Le triptyque Ilium fut, quant à lui, démembré à une date inconnue et le premier panneau rejoignit la collection Eli et Edythe Broad à Los Angeles. Au début des années 2000, Cy Twombly, pour pallier cette dispersion, réalise une nouvelle version du premier panneau afin de compléter le triptyque, alors en possession du collectionneur François Pinault.
En réaction aux nouvelles tendances minimales et conceptuelles qui émergent aux États-Unis dans les années 1960, Cy Twombly entame en 1966, à Rome, une nouvelle séquence de peintures remarquables par leur austérité, dominées par une palette réduite aux gris et noir. L’artiste y trace des formes simples où des graphes circulaires à l’aide d’un bâton de cire blanche. Il expose l’ensemble début 1967 à Turin à la Galleria Notizie. À l’automne, son galeriste Leo Castelli présente à New York une seconde série, réalisée en janvier de la même année, dans un loft de Canal Street que le collectionneur et conservateur David Whitney avait mis à disposition du peintre. Parmi les œuvres exposées figure Sans titre (New York City), datée de 1967 (cat. n°75), qui fit l’objet d’un échange entre Andy Warhol et Cy Twombly. Ce dernier, en contrepartie, choisit un des Tuna Fish Disasters du chef de file du pop art.
Les sculptures de Cy Twombly peuvent être qualifiées « d’assemblages » et « d’hybridations » en ce qu’elles sont constituées d’éléments disparates. Élaborées à partir d’objets trouvés (morceaux de bois. fiches électriques, cartons, fragments de métal, fleurs séchées ou artificielles), ces combinaisons de formes brutes sont unifiées par un mince revêtement de plâtre. Le blanc dont elles sont badigeonnées fait naître à leur surface de subtiles nuances, accroche la lumière et leur octroie une apparence spectrale. En ce sens l’artiste, dans un entretien avec le critique d’art David Sylvester, soulignait «La peinture blanche est mon marbre». Parfois transposées en bronze dans un second temps, ces sculptures apparaissent comme des réminiscences de mythes, d’objets symboliques ou de désirs personnels, à l’instar de Winters’ Passage Luxor (Porto Ercole),1985. «La sculpture de Cy Twombly, écrit Edmund de Waal, paraît plus archaïque qu’archaïsante, comme si l’élan qui pousse à sa réalisation était lui-même ancien.»
En 1975, Cy Twombly acquiert une maison du XVIe siècle à Bassano in Teverina, au nord de Rome. Après une restauration rudimentaire, il y installe son atelier d’été. Inspiré par la lecture de l’Iliade du poète Homère qu’il découvre dans la traduction anglaise qu’en donna Alexander Pope au XVIIIe siècle, il entame en 1977 le cycle Fifty Days at Iliam. Il lui faut deux étés successifs pour achever les dix toiles qui composent ce cycle majeur. Au terme «Ilium» qui désigne la ville antique de Troie. Cy Twombly substitue celui d’«Iliam», dont il préfère la sonorité. À ses yeux, la lettre «A» évoque Achille, le héros grec qu’il place au cœur de deux toiles en 1962. Après avoir été exposée en 1978 à la Lone Star Foundation de New York, l’œuvre restera des années en caisse et ne sera rendue visible qu’après son acquisition par le Philadelphia Museum of Art, en 1989. Depuis lors, elle est présentée de façon permanente dans une salle du musée dédiée à Cy Twombly. À l’occasion de cette exposition, elle est présentée pour la première fois en Europe.
«Coronation of Sesostris» appartient aux grands cycles de peintures qui jalonnent l’œuvre de Cy Twombly et se démarquent des séries purement abstraites par l’insertion d’éléments narratifs. À l’instar du dieu égyptien Râ qui traverse le ciel à bord de sa barque solaire de la pointe du jour jusqu’à la fin de la nuit, Cy Twombly ouvre le cycle par des toiles lumineuses dominées par des teintes solaires — jaune et rouge — et le clôt en noir et blanc par une évocation douce-amère d’Éros, extraite d’un poème de Sappho -. «Eros tisseur de mythes, Eros doux-amer, Eros annonciateur de souffrance». Il entremêle par fragments les références à Sésostris Ier, aux poètes antiques Sappho et Alcman ainsi qu’à la poétesse contemporaine Patricia Waters. Ce cycle, entamé par Twombly dans sa demeure italienne de Bassano, n’est achevé qu’une fois les toiles envoyées à Lexington. Les photographies de Sally Mann révèlent en effet les toiles de formats différents directement clouées aux murs du petit atelier, attestant ainsi qu’elles ne furent montées sur châssis qu’une fois achevées.
Pour la série Bacchus que Cy Twombly peint début 2005 dans son atelier italien de Gaète alors que sévit la guerre en Irak, il revient à son écriture si caractéristique déjà expérimentée dans les «Tableaux noirs» de la fin des années 1960. Il remplace cependant le crayon de cire blanc par de la peinture rouge, évocatrice du sang ou du vin, qu’il laisse couler librement sur les immenses toiles beiges. La première série comprend huit peintures monumentales qu’il expose fin 2005 dans la galerie Larry Gagosian sur Madison Avenue à New York. Entre 2006 et 2008 il entreprend une nouvelle série de toiles autour de la figure de Bacchus, parfois sur des formats plus imposants encore. Les deux œuvres exposées ici sont issues de la première série.
Depuis ses débuts au Black Mountain College, en Caroline du Nord, Cy Twombly n’a cessé de pratiquer la photographie.
Formé auprès des photographes américains Hazel-Frieda Larsen et Aaron Siskind, il réalise dès 1951 une série de natures mortes, capturant bouteilles et pots, qui évoquent le souvenir des œuvres du peintre italien Giorgio Morandi. Au Maroc en 1953, lors de son premier voyage outre-Atlantique, il scrute attentivement les chaises, les plis des nappes d’un restaurant de Tétouan. Mais c’est plus tard, lorsqu’il découvre le format carré du Polaroïd qu’il développe sa propre identité photographique. Reflets du goût de Cy Twombly pour le flou, les couleurs pastel ou parfois saturées et stridentes, les agrandissements tirés à sec évoquent un monde d’images contemplatif. Ces photographies rappellent les lieux où il vécut, son goût pour la sculpture, les fleurs et les végétaux. Lorsqu’un ami lui apporte cédrats, mains de Bouddha et autres fruits de la famille des citrons, il accentue leur côté sculptural et sensuel dans des séries de Polaroïds. Loin des conventions photographiques de l’époque, il fait naître par l’image des «poèmes succincts et discrets».
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