File d’attente des grands jours dans le froid, sous la neige lundi 3 février tôt. Picasso et les maîtres aimante les foules comme la bougie le papillon. Le même mécanisme physiologique d’attirance pour un « événement » rare unique et « exclusif », auquel, évidemment, je n’ai pas échappé – qu’il faisait froid …
Le prodigieux succès de l’exposition n’amende pas mon point de vue : si beaucoup parmi les œuvres présentées sont exceptionnelles justifiant au combien l’attente, le prétexte comme l’accrochage, bref le « commissariat » de « l’événement du siècle » demeure à mes yeux insignifiants – quitte à passer pour un imbécile en restant sur mon avis.
Mais n’ayons pas l’esprit chagrin : mieux vaut sans doute une foule devant des œuvres exceptionnelles dans un contexte médiocre, qu’une exposition d’exception désertée…