Le 24 janvier 2009 Klaus balayait Les Landes culbutant les arbres renversés comme de vulgaires allumettes. Mais, par miracle, Klaus a épargné les vies
Treize mois plus tard Xynthia frappe la Vendée et la Bretagne. Mais cette fois et bien que les vents fussent moins violents, les morts se comptent par dizaines, le plus souvent noyés sous les flots, chez eux, dans leur sommeil.
Comme en 2009, le spectacle de désolation oblige au silence et au respect. Il laisse entrevoir l’horreur qu’ont connus et connaissent Haïti et le Chili victimes de catastrophes d’une bien plus grande ampleur encore.
La solidarité et l’entraide devraient s’imposer sans polémique ni débat oiseux. On ne peut que souscrire aux souhaits des gouvernements sinistrés de chercher à maitriser l’aide internationale seule façon de rester maitre de leur destin. On ne peut qu’admirer la solidarité des victimes de la tempête.
Mais le temps viendra d’analyser pourquoi un tremblement de terre de moyenne ampleur fait plus de morts à Haïti qu’un séisme majeur au Chili; pourquoi les victimes françaises logeaient pour la plupart en zone inondable…