Dois-je l’avouer ? Image irréelle sur une chaîne improbable de la TNT. Vision subliminale et noctambule.
Jeune homme, veste croisée, regard droit, froid, glaçant; cravate de couleur indéfinissable, comprendre que les écrans actuels ne sont pas encore assez fidèles pour autoriser un juste qualificatif; sourire, dents blanches impeccables; peu de chances d’avoir un concourt mais il a réussi; grand froid; vide; néant.
Jadis, dressant droit ça lance – ah ! la symbolique phallique des chevaliers ! – le champion culbutait son adversaire dans des joutes héroïques et dangereuses; une belle y trouvait son compte; l’honneur était sauf, mais la mort pouvait s’en suivre: barbare, mais quelle classe !.
Hier, titres et prébendes; approcher le roy; être invité à Marly…; élitiste et servile – par définition – mais quel luxe !.
Aujourd’hui quoi ? Le pavillon de la Lanterne ? Rollex ?
Concourt, gros salaires, belles maisons, grosses voitures, blondes ou play-boy, fric, bling-bling; creux, mais tellement addictif.
Il a « réussi »! Il est « drogué » en somme et on s’en fiche complètement.
Ironie du sort, le même soir, Mon Oncle de Jacques Tati… Je crois que tout commentaire est superflu.
La télévision, ce soir était taquine…