Vittorio Santoro : performance

Le 10 juin 2011, dans l’espace d’exposition Rosascape, Vittorio Santoro a présenté une version publique dérivée de la pièce vidéo Visionaries & Voyeurs II,  dont le titre, pour l’occasion, a été complété ( “Visionaries & Voyeurs II » : un acte pour une voix et un projecteur, deux fois). La performance reprend le dispositif scénographique de la vidéo: une salle vide ; une actrice qui vient et va dans l’espace, habillée avec soin quoique silhouette et vêtures soient empruntées à l’élégance discrète, mais formatée des hôtesses des compagnies aériennes ou des très grandes entreprises internationales, anonymes et accessoires ; un projecteur, qui remplace ici la caméra, oscillant régulièrement d’un point à l’autre du lieu. Elle en reprend également le texte (dans sa version anglaise) complété d’une seconde version, en français – d’où un acte pour une voix et un projecteur, deux fois du titre amendé. Mais elle en est néanmoins une variation réinventée aux enjeux différents. Continuer la lecture

Drames : silence

Deux mois de silence. Deux mois où le Japon paie le tribut d’une catastrophe naturelle, humaine et technologique sans précédent. Vingt cinq mille morts; un traumatisme mondial; la fin, enore, de l’insouciance.

Silence pour ces hommes et ces femmes, souvent agés, riches d’une des plus belles cultures humaines, emportés. Silence pour ceux qui souffrent encore. Silence pour ceux déjà ignorés, oubliés.

Aucun mot ne saurait exprimer l’effondrement d’un tel drame.

 

La vie doit continuer. Le cours de mes divagations reprend.

Les Menus Plaisirs du Roy … l’émerveillement des autres

L’exposition présentée aux Archives Nationales Dans l’atelier des Menus Plaisirs du roi a bénéficié d’une réclame inattendue suite à la grève qui en a interdit l’accès le lendemain même de son ouverture. Elle était en quelque sorte devenue un trésor inaccessible que seuls quelques privilégiés avaient pu découvrir. Continuer la lecture

Presse, presse citron, presse Apple

On se souvient que voilà un an, les éditeurs de presse se félicitaient de la sortie de l’iPad, perçu comme leur sauveur potentiel. Ils se trouvent aujourd’hui bien marris de ne pas en avoir autant profité qu’ils l’imaginaient – mais les applications dédiées sont objectivement la plupart du temps médiocres et s’améliorent seulement maintenant – et se scandalisent qu’Apple sonne le rappel des conditions de ventes aux quelles tous les autres se sont pliés sans s’en plaindre forcément. Certes, 30% de dime sur les ventes, c’est beaucoup si l’on vend peu et peu si l’on sait rebondir en profitant de la plateforme – comme le Financial Times par exemple. Continuer la lecture